Sunday, February 23, 2014

aille, cendres, déjections animales, eau. Ces trous absorbent l'humidité en cas de ruissellement d'eau et favorisent la repousse des arbres.
Ces techniques auraient produit des effets significatifs : « Ces techniques simples ont permis de réhabiliter environ 10 % des surfaces cultivées du Burkina Faso, soit plus de 300.000 hectares, selon l'Inera » rapporte le quotidien français Libération en septembre 200812.
Australie[modifier | modifier le code]
La désertification menace plusieurs régions du centre de l'Australie : l'élevage extensif d'ovins et de bovins pose problème pendant les années de sécheresse. Il provoque le surpâturage et la disparition des sols. L'érosion a par conséquent tendance à s'accroître : la désertification en Australie est le produit de facteurs anthropiques et naturels14.
L'introduction de 24 lapins en 1874 a aussi grandement contribué à la désertification. N'ayant pas de prédateur, il se reproduit très rapidement et a envahi le continent15.
Mongolie[modifier | modifier le code]
La désertification touche 140 000 km² en Mongolie16. On estime que 683 rivières se sont asséchées récemment et les précipitations accusent une baisse de 10 % par rapport à la moyenne des années 194016. La désertification s'explique en partie par le réchauffement climatique mais aussi par le surpâturage.
Une action a été menée contre ce phénomène. À partir de 2004 ont été plantés des centaines de milliers d'arbres pour freiner l'avancée du désert de Gobi. Le projet de cette « muraille verte » devrait prendre 30 ans et coûter 290 millions de dollars16.
Europe[modifier | modifier le code]
Ce sont les pays méditerranéens qui sont le plus touchés. L'Europe soutient le projet MEDALUS pour mieux comprendre et résoudre le problème de la dégradation des sols dans cette zone.
Conséquences[modifier | modifier le code]

Pauvreté[modifier | modifier le code]
La proportion de pauvres dans les populations est notablement plus élevée dans les zones sèches surtout parmi les populations rurales. Cette situation s'accroît encore en fonction de la dégradation des terres en raison de la diminution de la productivité, de la précarité des conditions de vie et de la difficulté d'accès aux ressources17.
De plus, les décideurs ont de fortes réticences à investir dans les zones arides à faible potentiel. Ce défaut d'investissement contribue à la marginalisation de ces zones. Quand les conditions agro-climatiques défavorables sont combinées à l'absence d'infrastructures et d'accès au marché, à

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